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Audio Stop 9

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A winged person blowing a horn stands silhouetted in lilac purple against a field of alternating celery and muted lime-green bands in this abstracted vertical painting. The person’s body is angled toward us but they look over their shoulder, to our left in profile, as they hold a horn to their lips. The horn reaches into the top left corner of the composition, and the wings extend off the top edge of the canvas. A shallowly curving slit indicates the eye. The person stands with each foot on two rounded forms like stylized hills. The mound on our right is higher so the knee is bent, and the person holds a skeleton key in the hand propped on that knee. The hill to our right has wavy bands of muted pine and sage green, and the hill to our left has a zigzag line of the sage across the darker green. Farther from us, four people, smaller in scale, are outlined as amethyst-purple silhouettes. One person to our right of the angel kneels and raises their hands high overhead, face turned to the sky. Two more people standing on or behind the left mound are framed between the trumpeter’s legs. The fourth person stands with hands clasped, also looking up. Concentric arcs of lemon yellow and pale green suggest a sun in the upper left corner. The artist signed and dated the work with dark green paint in the lower right corner: “A. Douglas ’39.”

Aaron Douglas

The Judgment Day, 1939

Not On View

En 1927, James Weldon Johnson, personnage emblématique de la Renaissance de Harlem, publie son chef-d'œuvre, God’s Trombones: Seven Negro Sermons in Verse. Chaque sermon, sous forme de poème, est accompagné d'une illustration d'Aaron Douglas, un jeune artiste afro-américain récemment venu vivre à Harlem. Des années plus tard, Douglas commence à traduire ses illustrations en peintures à huile de grand format. The Judgment Day est le dernier d'une série de huit tableaux. Au centre, l'imposant ange Gabriel enjambe terre et mer. Avec sa trompette, l'archange appelle les nations de la terre à se présenter au Jugement.

Transcription audio

NARRATOR: 

Au centre de ce tableau, un ange Gabriel puissant, ailes déployées, enjambe terre et mer. Envoyé par Dieu pour convoquer morts et vivants pour le jugement dernier, Gabriel tient la clé du paradis dans une main et une trompette dans l’autre. Au son de la trompette, des silhouettes se détachant sur un rayon de lumière et un éclair se lèvent pour répondre à son appel.

NANCY ANDERSON:

Aaron Douglas étudiait l’art africain, le modernisme européen, et mélangeait des éléments des deux pour créer une image stylisée répondant à l’expérience afro-américaine en Amérique. Les formes aplaties, l’œil de Gabriel, les vagues, les cercles concentriques et les rayons de lumière arrivant d’en haut, évidents dans ce tableau, évoquent tous l’Art Déco et la fragmentation du cubisme.

NARRATOR:

Ce tableau est basé sur une illustration pour God’s Trombones: Seven Negro Sermons in Verse, un recueil de poèmes de James Weldon Johnson, célébrant la passion et la créativité des sermons populaires afro-américains. Avec cette œuvre, Douglas revisite les textes bibliques et crée une image aussi charismatique que les sermons mis à l’honneur dans God’s Trombones.

Nancy Anderson, conservatrice et directrice de la section des peintures américaines et britanniques.

NANCY ANDERSON:

James Weldon Johnson était un érudit et l’une des figures clés de la Renaissance de Harlem, un mouvement culturel qui vit le jour au début des années 1920 et se prolongea jusqu’à la Grande Dépression. Après la Première Guerre mondiale, ce mouvement s’efforça de donner une nouvelle image et une nouvelle communauté culturelles aux Afro-Américains.

NARRATOR:

D’autres figures clés de la Renaissance de Harlem, notamment l’écrivain et activiste W.E.B DuBois, encouragèrent les aspirations artistiques de Douglas, et DuBois qualifia même ses œuvres d’audacieuses, non conformistes et animées d’une beauté sauvage.

Visite du bâtiment est